Mme Meloni a décrit son voyage comme une « démonstration de la volonté d'entamer une nouvelle phase, de relancer notre coopération bilatérale ».
Elle a également déclaré que les deux pays ont signé un accord visant à renforcer la coopération dans les domaines des véhicules électriques et des énergies renouvelables.
Dans un communiqué publié par son bureau, le Premier ministre Li a déclaré que les deux pays souhaitaient accroître « la coopération mutuellement bénéfique entre les petites et moyennes entreprises dans les domaines de la construction navale, de l'aérospatiale, des nouvelles énergies et de l'intelligence artificielle ».
L’Italie a été la seule grande nation occidentale à adhérer à la BRI, l’un des projets commerciaux et d’infrastructures les plus ambitieux de la Chine.
Cette décision a été fortement critiquée à l’époque par les États-Unis et certains autres grands pays occidentaux.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2022, Mme Meloni a cherché à mener une politique étrangère plus pro-occidentale et pro-OTAN que ses prédécesseurs.
Avant de se retirer de la BRI, Mme Meloni avait qualifié la décision de l'ancien gouvernement d'y adhérer de « grave erreur ».
Sous sa direction, L'Italie a pris des mesures pour empêcher une entreprise publique chinoise de prendre le contrôle du géant de la fabrication de pneus Pirelli.
Rome a également soutenu une récente initiative de la Commission européenne visant à imposer des droits de douane pouvant atteindre 37,6 % sur les véhicules électriques importés de Chine.
Les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays ont atteint 66,8 milliards d'euros (56,3 milliards de livres sterling) l'année dernière, faisant de la Chine le plus grand partenaire commercial hors UE de l'Italie après les États-Unis.