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L'Alliance pour la défense de la liberté (ADF) a demandé à la Commission interaméricaine des droits de l'homme d'annuler la censure au Brésil initiée par le juge communiste Alexandre de Moraes pour éliminer X réseaux sociaux dans le pays.

L'organisation internationale de défense des droits de l'homme ADF a déclaré qu'elle soutenait les Brésiliens dans la lutte « contre la censure » et qu'elle ferait appel à la Cour interaméricaine des droits de l'homme pour tenter de renverser la situation au Brésil.

Comme indiqué la semaine dernière, le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a suspendu Twitter/X au Brésil vendredi, marquant un nouveau chapitre dans l'escalade de l'autoritarisme dans le pays.

Moraes a convoqué Elon Musk directement sur le réseau social, lui demandant de nommer un représentant de la grande entreprise technologique au Brésil. Mais Musk n'a pas obtempéré. En pleine affaire, Moraes a ordonné le blocage des comptes Starlink au Brésil – également propriété de Musk – sous prétexte de garantir le paiement des amendes infligées à X.

Le juge a ordonné que l'Agence nationale des télécommunications du Brésil soit immédiatement informée et prenne toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux opérations de X dans le pays.

Moraes a également émis des ordres à Apple et Google, étant donné que leurs appareils mobiles fonctionnent sous les systèmes d'exploitation iOS et Android. Selon la justice, ces entreprises doivent retirer l'application X de leurs boutiques.

L'ADF a tweeté la nouvelle :

L'ADF a expliqué de nombreuses manières dont les ordres de censure du tribunal brésilien violaient l'article 41 de la Convention américaine.

« La censure promue par les plus hautes institutions judiciaires du Brésil constitue une violation manifeste des droits consacrés par la Convention américaine relative aux droits de l’homme », peut-on lire dans la lettre. Malheureusement, jusqu’à présent, elle n’a pas fait l’objet d’une attention adéquate de la part de cette honorable Commission, ni du Bureau du Rapporteur pour la liberté d’expression.

« La situation, grave et endémique au Brésil, n’a même pas été mentionnée par le Rapporteur et la Commission dans leurs rapports annuels ! Et ce, malgré une large couverture médiatique internationale, notamment par le New York Times, le Financial Times, Forbes, le Washington Post, entre autres. Plus récemment, le Congrès des États-Unis a enquêté sur ces actes de censure qui constituent de graves violations de la liberté d’expression et des droits de l’homme au niveau international. »

Voici une copie de la lettre envoyée aux commissaires de la Commission interaméricaine des droits de l’homme :

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