Solana, une blockchain publique connue pour ses vitesses de transaction élevées, est à nouveau sous le feu des projecteurs. Après les problèmes de fiabilité rencontrés ces dernières années, les analystes mettent désormais en évidence une autre préoccupation.
Solana face à de nouveaux défis en matière de traitement des transactions
Prendre X, un utilisateur dit Le réseau présente des taux d'échec de transactions alarmants. Ce problème de performance, ajoute l'analyste, a tendance à avoir un impact significatif sur l'expérience utilisateur, réduisant les avantages du réseau, principalement centrés sur les faibles frais de gaz et la grande évolutivité.
Le partage des données de transaction de Jupiter, un agrégateur DEX sur Solana, révèle une réalité inquiétante. Selon l'analyste, toutes les 24 heures, seulement 35 % de toutes les transactions publiées sont traitées. Cela signifie qu'une majorité, environ 65 %, ne sont pas traitées.
L'analyste a également expliqué que la situation est encore plus grave, comme l'a analysé l'analyste au cours du mois dernier. Certains jours, l'analyste a observé que le taux d'échec des transactions pouvait dépasser 80 %. À ce rythme, et ces jours-là, seulement deux transactions sur dix publiées sur Solana sont confirmées.
Le faible taux de réussite des transactions est observé même si les partisans de Solana soulignent la vitesse de traitement élevée des transactions, qui est bien meilleure que celle d'Ethereum et de Bitcoin. Si l'on se base sur le taux de réussite, l'analyste a déclaré que cette statistique pourrait être trompeuse car elle prend en compte toutes les transactions échouées.
Pour cette raison, le TPS plus élevé est faux et ne fait qu'augmenter les performances de Solana sur la chaîne. Cette position est due au fait que Solana, compte tenu du taux d'échec élevé, considère les transactions échouées comme des succès, créant ainsi une fausse image des capacités de la plateforme.
Lorsque les transactions échouent, l'expérience utilisateur est affectée négativement, car les utilisateurs doivent payer des frais pour chaque transaction effectuée. En substance, cela signifie que Solana pénalise les utilisateurs qui utilisent le réseau.
Les institutions financières intéressées comme Visa vont-elles reculer ?
La situation s’aggrave parce que Solana attire des robots qui inondent le réseau de transactions à bas prix. Cela se traduit par un taux d’échec élevé pour les utilisateurs réguliers qui ne parviennent pas à optimiser leurs frais de gaz en conséquence en payant plus.
L'analyste a ajouté que le taux élevé d'échec des transactions de Solana pourrait même amener les grandes institutions financières, comme Visa, à réévaluer leur décision. Si elles choisissent de déployer Solana, les utilisateurs habitués à la fiabilité et aux vitesses de traitement élevées des rails de paiement traditionnels pourraient hésiter à adopter cette technologie.
Bien que le taux d'échec élevé indique une forte demande, Solana est en proie à d'autres problèmes. Récemment, la Fondation Solana a banni plus de 30 validateurs de son programme de subvention, les accusant de permettre l'activité des robots Miner Extractable Value (MEV).
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